La pictave

La pictave

Une poitevine

Au début du vingtième siècle, Monsieur Raymond LECOINTRE, habitant au château d’Anché, utilisait de petites poules pour couver les oeufs de faisanes et élever les faisandeaux. Il existait alors beaucoup de volailles naines au plumage couleur “perdrix doré”. Après des sélections, il fixa une race qu’il baptisa Pictave. Le standard fut établi en 1928. C’est une des rares races naines créées en France et la seule n’ayant pas son équivalence en grande race.

Standard

A l’origine, elle était considérée comme demi-naine avec 800 g pour le coq et 600 g pour la poule. Actuellement, les diminutifs des grandes races sont plus lourdes et la Pictave est considérée comme une race naine moyenne. Le poids maximum autorisé est de 1 kg pour les coqs et 800 g pour les poules. Cette volaille n’existe que dans une seule variété de plumage, la “perdrix doré”. Pour le coq : cou acajou clair, poitrine noire et dos acajou foncé. Il existe une très jolie variante, le pictave doré au cou d’or clair. Pour la poule : teinte assez uniforme de jaune verdâtre plus ou moins mélangé de noir et de roux avec un aspect “écaillé”.

Aptitudes

La sélection de Monsieur LECOINTRE s’est orientée vers l’aptitude à couver les oeufs et élever les faisandeaux. Elle peut produire et élever plusieurs couvées dans l’année. En liberté, elle va élever les jeunes dans les mêmes conditions qu’une faisane. Elle peut se déplacer beaucoup et rapidement, ainsi que voler aisément. Pour les poussins, il vaut mieux lui faire adopter des “sportifs”.

Coq Pictave de M. le Comte Lecointre, Château d’Anché, lauréat du Concours d’Agriculture

Une volaille d’agrément

La poule a un caractère très doux et est proche de l’homme. Elle fournit des œufs une bonne partie de l’année. Le coq n’est pas agressif et est très “décoratif”. Une volaille bien sympathique que l’on peut adopter facilement.

[BT]